samedi 23 juillet 2011

Mauvaises routes et villages authentiques

Salut tout le monde, (Je pourrais dire bonjour dans toutes les différentes langues qu'on a traverse jusqu'à present, mais ça commence à faire beaucoup, il y a 11 langues officielles en Afrique du Sud... )

Comme le dit le Lonely Planet au Lesotho, "Moins la route est bonne, plus la culture locale est préservée". Nous avons donc emprunté de très mauvaises routes pendant notre périple, afin de pouvoir témoigner de l'authenticité de certains peuples africains du sud de l'Afrique. Au Lesotho, ces routes sont parsemés de roundavels (petites maisons rondes avec un toit en paille), des hommes y circulent à cheval avec leurs couvertures basotho traditionnelle, d'autres y font circuler leur troupeau de moutons, tout cela dans un décor entouré de montagnes. Les enfants courent pour avoir la chance de pouvoir nous faire un simple salut de la main, le sourire fendu jusqu'au lèvres. Sur la terrasse de son roundavel, une femme fait la cuisine, une autre y étend du linge sur la corde. Bref, on circule dans des contrée qui nous semble avoir été préservée de l'occidentalisation qui a eu lieu dans la capitale du pays, ou certaines grande ville du pays (grande ville a Lesotho signifie qu'il y a au moins 2 rues, et un centre commercial...). Nos derniers jours ont été passés dans un logde d'écotourisme, où beaucoup d'effort y est mis pour supporter la communauté environnante. Un endroit génial. Le Lesotho nous a tout les deux séduit!

Le territoire du Lesotho est très montagneux
  
Avouez qu'on ne s'attend pas à voir de la neige en Afrique!


Nous sommes allés visiter un immense chute. Seul détail important, elle était gelée...


La route pour se rendre à la communauté de Malealea n'était pas en très bon état... Mais bon, c'est le prix à payer pour se rendre dans des endroits authentiques!

Dans la communauté de Malealea, au Lesotho. Nous avons vraiment adoré le contact avec les gens de la place!

Quelques photos de scènes de vie quotidienne, à Malealea




Nous avons aidé un peu la communauté pendant une fête pour les enfants, lors de notre séjour à Malealea. Ces petites filles faisaient partie de la fête.


C'est pour cette raison qu'on a voulu se diriger sur la Wild Coast, au sud-est du Lesotho, sur la côte est de l'Afrique du Sud, afin d'y rencontrer l'un des peuples les plus accueillants du pays: les Xhosas (le "xh" de Xhosas se prononce avec un clic de la langue, comme quand on imite un cheval qui trotte par exemple). Mais d'abord, car la route pour s'y rendre était longue depuis le Lesotho, nous avons d'abord dû faire escale en route, dans une charmante petite maison de campagne sans électricité, mais accueilli par un jeune homme entrepreneur et fort sympathique.

Nous avons été très bien accueilli à une petite maison de campagne, en route vers la Wild Coast


Visite du terrain de la maison de campagne. Le gars a même construit une zip-line qui traverse la chute qu'on aperçoit plus bas sur la photo!

Il y avait aussi certaines peintures rupestres
 


La région du Wild Coast région ne faisant pas partie de l'Afrique du Sud avant la fin de l'Apartheid, la région est loin d'être aussi développée que le reste du pays. On a suivi les conseils du Lonely Planet, et on a parcouru une route terrible pendant 2 heures, pour se rendre au coeur d'un petit village où il y a un lodge d'écotourisme (Bulungula), encore une fois basé sur la communauté, loin de tout. La culture des habitants y est très riche et très traditionnelle. Ça nous rappelle les images du Lesotho, mis à part du fait qu'on se trouve maintenant bordé d'une belle plage complètement déserte et de collines vertes dénudés d'arbres et parsemés de roundavels colorés. Les Xhosas veulent à tout prix éviter le développement de leur région, afin de conserver leurs coutumes et leur mode de vie simple.

Lorsque j'y pense, je les comprends. La petite ville typique d'Afrique du Sud que nous avons croisé consiste généralement en une bourgade surpeuplée, bruyante et où tout le monde abonde au supermarché du coin. Pour un peuple vivant dans des conditions plus traditionnelle, la modernité peut être tentante, mais si elle arrive trop vite sans préparation, elle peut facilement mener au chaos.

La côte à Coffee Bay, près du petit village de Bulungula où nous avons séjournés quelques jours



Depuis le début du voyage, nous pouvons dire que c'est vraiment la première fois que la température est confortable!

Notre lodge, à Bulungula




Valérie a fait une activité de son bord et a tenté des activités culturelles avec des membres de la communauté

Comme le transport d'un seau d'eau sur sa tête...

Malheureusement, quand on n'a pas l'habitude, ce n'est pas évident...

Pendant ce temps, je suis plutôt allé faire du kayak sur une rivière des environs



Donc, nous avons maintenant parcouru le Lesotho et le sud est de l'Afrique du Sud pour se rendre à la grande ville de Durban, au centre de la côte est du pays. Malheureusement, comme toute grande ville, elle est bruyante, et a énormément contrasté face à la tranquilité que nous avons eu ces dernières semaines. On l'a quand même parcouru un peu, principalement pour la diversité de culture qui y règne (indienne, zulu, etc.). On ne l'a pas vraiment vu par manque de temps, mais à priori elle semble bien plus agréable à y vivre que Jo'burg (Johannesburg pour les locaux), et il y fait pas mal plus chaud aussi!

Durban, sur le bord de la côte de l'océan Indien

Il y a une énorme communauté indienne à Durban. J'en ai profité pour acheter quelques épices sur place!


Notre trajet dans le sud de l'Afrique, jusqu'à présent

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire